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L'antre du dragon
14 novembre 2007

Epica

Hier soir, mon cher et tendre et moi-même sommes allé voir Epica à l'Elysée-Montmartre, affrontant la menace de grève à partir de 20h avec une certaine sérénité.

Après une heure de queue à s'amuser sur la nitendo DS, nous sommes entré dans la salle, toujours aussi belle. La traditionnelle boutique était présente, vendant des vêtements Sonata Arctica (le vrai concert) en majorité, mais avec une petite partie consacré à Epica. Finalement, la première partie commence, assez rapidement d'ailleurs. Une demie-heure de Ride the sky, un groupe sympathique dont le chanteur a un petit look à la Bono avec ses lunettes, et une voix qui oscille entre Rhapsody et Kamelot. Une petite vingtaine de minutes pour changer les instruments et vérifier la balance avant que les lumières s'éteignent de nouveau. Epica, finalement !

C'était trop court. C'était très beau. On retient la voix de la chanteuse, aussi bien sur scène que sur album, l'énergie du groupe, les superbes effets stroboscopiques, l'interprêtation magistrale de "cry for the moon" pendant laquelle je n'ai chanté que sur les refrains (seulement la partie du coeur en plus, vais pas massacrer le reste). Mention doit être faite aussi des talents pour le head-banging presque tout le groupe (sauf le guitariste avec les cheuveux courts, et je n'ai pas vraiment regardé le batteur), et surtout l'utilisation judicieuse des ventilateurs pour faire voler les cheuveux de la chanteuse (très joli quand les lumières éclairaient derrière).

Malheureusement, ce n'était qu'une première partie, et après moins d'une heure de concert (scandale !), ils quittent la scène. Nous reculons pendant que les instruments sont à nouveau changés, etc. Puis arrive Sonata Arctica. C'était pas trop mal. Je connaissais pas, et je ne ferais pas plus ample connaissance avec leur musique. J'aurais sans doute plus apprécié si ils ne balançaient pas des grands coups de projecteurs dans les yeux du publique toutes les 30 secondes. Sérieusement, comment voulez-vous voir un concert si vous avez une foules de têtes qui vous cachent la scène, et chaque fois que vous trouvez une ouverture pour voir ce que fait le groupe vous vous faites éblouir par une dizaine de projecteurs ? Ben oui, vous ne voyez rien.

On a fini par partir vers 9h30 (sachant que l'ouverture des portes était à 6h), on s'est trouvé un resto et on a été voir s'il y avait des trains. Y en avait, ce qui nous a évité la dépense taxi. Une bonne soirée finalement, même si on aurait bien voulu qu'Epica reste plus longtemps.

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